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Après avoir vu plusieurs Mini, le choix de la voiture s'est porté sur une 1000 de 1989. Comme vous pouvez le constater [Photos 1 à 3], la voiture est en très bon état extérieur mais l'intérieur est légèrement moins beau. La première opération de cette restauration aura été l'incontournable remplacement des cônes de suspension. Il faut savoir que, par manque de place, les ingénieurs Anglais ont réalisé une suspension en caoutchouc. Revers de la médaille : le caoutchouc vieillit, se tasse et durcit. J'ai réalisé un compresseur de cônes à l'aide d'un peu de tige filetée et de tube. Ensuite, et après avoir déposé les bras de suspension supérieurs, nous avons remplacé les cônes par des neufs [Photos 4 à 7]. La différence de hauteur entre les anciens et les neufs [Photos 8 et 9] est assez impressionnante ! On peut aussi se rendre compte de la nouvelle position du bras supérieur par rapport à la butée de suspension. Le cache culbuteurs a également été remplacé par un modèle en aluminium, nettement plus joli que celui d'origine [Photos 10 à 12].

Maintenant que la Mini est redevenue une voiture confortable (si, si, c'est incroyable mais vrai !), nous avons roulé un peu avant de reprendre les travaux. Le compartiment moteur et le bloc moteur avaient besoin d'un bon nettoyage. Nous avons donc déposé le groupe motopropulseur et le berceau par le dessous [Photos 13 à 18]. Puis, à grand renfort de nettoyeur à haute pression et d'huile de coude, nous avons éliminé les 20 ans de cambouis accumulés depuis la naissance de cette auto [Photos 19 à 24].

Le moteur, qui tournait très bien a simplement été repeint en rouge à la place du jaune d'origine [Photos 25 et 26]. Après mure réflexion, un bleu métallisé clair a été choisi pour remplacer le blanc. C'est donc naturellement par le compartiment moteur, tout propre que nous avons commencé la peinture [Photos 27 à 32]. Il ne restait plus qu'à reposer l'ensemble mécanique à sa place [Photos 33 à 35].

Passons maintenant à la carrosserie. Si le tour de caisse était très beau, le toit avait hélas quelques déformations. Après un petit redressage suivi d'une classique séance de masticage, il était prêt à recevoir une couche d'apprêt [Photos 36 à 41]. Le trou de l'antenne sur l'aile avant gauche a été rebouché et l'intérieur du capot et du coffre ont été peints en bleu métallisé [Photos 42 à 45]. Le toit et les différentes petites réparations ayant été apprêtées, une seconde séance de ponçage, à l'eau cette fois-ci, a été nécessaire [Photos 46 et 47].

J'avais donc choisi de peindre la voiture en bleu mais je voulais également des bandes blanches au milieu. Pour le toit, j'hésitais encore entre un nouveau drapeau anglais ou un toit simplement blanc. Les parties apprêtées ont donc été peintes en blanc [Photos 48 à 56]. Grâce à un masquage bien organisé, j'ai réussi à peindre la voiture en bleu et à décacher presque immédiatement les bandes blanches, ce qui m'a permis de vernir l'ensemble sans raccord [Photos 57 à 65].

Le résultat était assez beau mais quelques endroits étaient marbrés :-( La punition était sévère : ponçage complet et retour à la case départ pour une nouvelle application de mat, suivi du vernis. Cette fois-ci, le résultat était bien plus correct… à part une réaction des fonds qui a fait friser le mat à certains endroits. GRRRR ! Tant pis, il n'y avait que quelques éléments à reprendre [Photos 66 à 74]. Pour changer un peu, nous avons posé un film teinté sur les vitres de custodes et la lunette arrière [Photo 75]. Les derniers éléments ratés ont été repris une dernière fois. Heureusement, cette fois-ci, le résultat était correct [Photos 76 et 77].

L'échappement d'origine a laissé sa place à une ligne Maniflow avec collecteur 3 en 2 en 1 et silencieux à double sortie [Photos 78 et 79]. La suspension ayant été remise à sa hauteur normale et le berceau ayant été déposé, nous avons repris le réglage du train avant à l'aide d'un appareil à faisceau lumineux [Photo 80]. La peinture des jantes a également été refaite. Les photos se suffisent à elles-même pour constater l'amélioration de l'aspect [Photos 81 à 86].

Après la mécanique, la carrosserie, la peinture et une bonne partie du remontage, il ne reste plus qu'à refaire la sellerie pour avoir une voiture terminée. Afin de pouvoir loger deux petits haut-parleurs dans les portes, j'ai fait un patron en carton puis nous avons confectionné des vide-poches en contreplaqué qui ont été recouverts d'un habillage en skaï bleu [Photos 87 à 95]. Les anciennes garnitures ont été déposées puis, à l'aide de médium de trois millimètres, le support a été refait. Un léger rembourrage a ensuite été collé dessus et une nouvelle garniture en skaï bleu et velours noir a été cousue puis agrafée [Photos 96 à 104].

Le volant en bois a été remplacé par un petit volant d'aspect plus sportif. Les bourrelets supérieur et inférieur de la planche de bord ont également recouverts de skaï bleu puis le compteur d'origine à deux cadrans a été remplacé par une planche de bord en bois à trois compteurs et trois manos [Photos 105 à 109]. Les moquettes grises d'origine ont été refaites en bleu pour être assorties au reste du garnissage et les sièges en velours plus ou moins beige ont été remplacés par deux semi-baquets noirs. La dernière étape du garnissage intérieur aura été la confection d'une housse de banquette arrière en skaï noir avec motif reprenant celui des baquets [Photos 110 à 113].

Place à une petite série de photos permettant de constater le travail réalisé [Photos 114 à 127].

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• Renault 4 chevaux Sport (1955)
• Scooter Peugeot S 55 (1954)
• Motoconfort C 45 A (1949)
• Solex 3800 (1974)
• Peugeot 203 familiale (1951)

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